Notre église a été construite en 1858.
Devis estimation des travaux : 24579,84 francs
La commune peut payer 17 972 francs qui proviennent de la totalité du produit du bois de Gèvrimont et de la vente de chênes du bois de la Transeau.
Le 2 septembre 1858, le conseil communal sollicitait de l’autorité supérieure de lui accorder des subsides à concurrence de 6 607,84 francs.
Le 12 juillet 1858, le conseil communal a décidé de demander l’autorisation de construire un nouveau cimetière.
Cette décision est motivée par le fait que le cimetière de l’époque est occupé en grande partie par la construction de la nouvelle église.
Estimation de la dépense pour la construction du cimetière : 1 704 francs.
Autre point inscrit à l’ordre du jour de la même séance : la fabrique d’église demandait l’autorisation d’accepter la donation d’une pièce de terre à condition de faire célébrer chaque année et à
perpétuité, une messe chantée dans l’église de Nafraiture à l’intention des donateurs.
La pièce de terre était estimée à 150 francs.
Le conseil communal était d’avis qu’il y a lieu d’autoriser l’acceptation de cette parcelle sauf à remplir les conditions imposées par le donateur
Le 20 mars 1860, suite à une décision du conseil communal de Nafraiture, le chemin des rivières a été empierré.
Cette décision était motivée par les besoins suivants :
Le conseil a donc décidé :
Devis estimatif : 2 610 francs.
En 1861, 75 chefs de ménage, appelés à l’époque, copartageants, bénéficiaient de l’affouage moyennant le paiement de 20 francs.
Ils ne recevaient pas un nombre de stères mais la coupe prévue était partagée entre les demandeurs.
Le 13 février 1862, le conseil communal décide de solliciter un emprunt de 1200 francs pour pouvoir se permettre de faire exécuter des travaux à la voirie vicinale.
Extrait de cette délibération : "Vu la grande disette qui règne parmi la clafse ouvrière à cause de la cherté de vivre et le manque de travaille, il est très nécefsaire de venir en aide,
cette clafse de la société qui gémit sous le poids de la misère, soit en lui distribuant du secours, soit en lui fournifsant du travail ; le bourgmestre fait remarquer que ce dernier moyen est
préférable attendu que c’est remplacer l’aumone par le salaire et que les travaux que l’on fera ainsi exécuté, soit à la voirie vicinale, soit à l’hygiène publique serviront au bien général de la
société."
Le 19 mai 1863, le conseil communal décide le partage de 13 ha 09 ares de taillis à Charneuse, entre les habitants, chefs de ménage, domiciliés dans la commune pour en opérer le
défrichement et les livrer à la culture des céréales. Les lots seront, pour autant que possible, d’égale valeur et distribués par la voie du sort ; les lots refusés ou jugés trop mauvais seront
vendus aux enchères.
Une enchère de 775 francs par ha productif d’intérêt à 4 % sera imposée sur chaque lot ; le prix principal ne sera versé qu’au moment de la mise en culture.
Les terrains seront défichés et cultivés d’une manière complète et régulière dans un délai de trois ans. Les terrains qui à l’expiration de ce délai ne seront pas complètement cultivés
redeviendront pleine et entière propriété de la commune.
Motivation de la décision : Considérant que le sol de notre territoire étant fort léger, qu’à force d'être cultivé, il ne produit plus rien que de mauvaises herbes, il est indispensable de
laisser les terrains en jachère afin que le sol se raffermisse
Le 12 juillet 1868
Le conseil communal
Considérant que la salubrité et la propreté des fontaines qui servent aux besoins des habitants se font si vivement sentir et sont d’une si grande importance pour la santé que cet état de chose
réclame toute l’attention et la sollicitude de l’administration communale ;
Considérant que des personnes soient malveillantes ou imprudentes se permettent de laver et de déposer du linge dans les bassins de la fontaine, d’y déposer des tonneaux malpropres et autres
objets insalubres et que, malgré les avertissements réitérés de l’administration communale, cet état de chose continue….
En conséquence, le conseil communal arrête :
Art 1 : Le garde-champêtre rédigera procès verbal contre toute personne qu’il trouvera à laver ou nettoyer du linge, tonneaux ou tout autre objet insalubre dans les bassins des fontaines,
Art 2 : Tout objet déposé dans les dits bassins seront saisis par le garde-champêtre et remis entre les mains du collège échevinal. Faute d’être réclamés par les propriétaires dans le délai d’une
quinzaine, les dits objets seront vendus publiquement.
Le 12 novembre 1868, le conseil complétait son règlement en prévoyant une amende de deux francs la première fois, 3 francs la deuxième et 5 francs la troisième fois.
Le 1er octobre 1868, le conseil communal prie la députation permanente d’autoriser le gazonnage entre les habitants, chefs de ménage, sous la condition qu’il soit perçu sur ceux-ci, une imposition de 4 francs chacun de la partie à désigner par les agents forestiers.
Le 19 avril 1869, le conseil communal propose au conseil de fabrique de l’église de Nafraiture de lui vendre une parcelle de terrain d’une contenance de 17 ares à prendre dans un verger
attenant au presbytère pour y construire une maison d’école, ce terrain étant le seul convenable pour ladite construction.
Le conseil de fabrique a consenti à cette vente moyennant la somme de deux mille cinq cents francs et à la condition que le prix du terrain soit employé à la construction de 3 autels dans
l’église.
Le 21 juillet 1869, le conseil communal adopte le règlement suivant :
Art 1er : il est interdit à tout propriétaire de jument de les faire saillir dans les rues, chemins et places publiques de la commune dans les endroits situés dans un rayon de 200 mètres de toute
habitation à moins que dans une cour fermée ou dans un enclos hors du village et avec autorisation préalable du collège des bourgmestre et échevins.
Art 2. Toute contravention à l’article 1 sera punie d’une amende de 5 francs et en cas de récidive dans les douze mois d’une première contravention à une amende de 10 à 15 francs ou 2 jours
d’emprisonnement.
Art 3. Seront punis des mêmes peines les propriétaires ou détenteurs des étalons qui auront servi à la saillie.
Art 4. Les père et mère sont civilement responsables des faits de leurs enfants mineurs habitant avec eux et les maîtres de ceux de leurs domestiques et ouvriers.
Art 5. Le présent règlement sera publié et affiché à la diligence du collège des bourgmestre et échevins ; il sera obligatoire le lendemain de sa publication
Ce règlement a été approuvé le O2 août 1869 par la Députation permanente.
Le 2 janvier 1874, le conseil communal, convoqué en vertu de la loi et réuni en assemblée du lieu ordonnant de ses séances , sous la présidence de M. le bourgmestre lequel ayant déclaré la
séance ouverte expose au Conseil que la Commune de Nafraiture se trouve dans un état complet d’isolement faute de voie de communication ; que cet état de chose est un grand obstacle au
développement du commerce ; que pour le bien général et davantage des habitants de la commune et des communes environnantes, le chemin demandé lors de la réunion cantonale de Gedinne est
indispensable.
En effet, ce chemin en partance de Mointerne relierait la commune du canton de Gedinne à celles des communes françaises des cantons de Monthermé et principalement avec Charleville et
Mézières.
Vu qu’un tracé est fait en France, lequel aboutit au lieu dit Mointerne et qu ‘il serait en voie de circulation si la malheureuse guerre de 1870 n’avait pas éclaté ;
Ce chemin partant de Mointerne, passant à Nafraiture et Orchimont et aboutissant à la route de Petit-Fays à Bièvre relierait en grande partie les Communes du canton de Gedinne entre elles et en
même temps celles-ci à celles du Luxembourg, vu qu’il aboutirait à la voie ferrée qui va , comme on l’espère ,être en construction.
Après cet exposé de M. le bourgmestre , le conseil réexaminait l’utilité du chemin précité, vu les avantages qu’il procurerait ,attendu qu’il établirait une grande voie de communication tant en
France qu’en Belgique supplie le collège échevinal de faire les démarches nécessaires auprès des autorités supérieures afin que l’étude du projet de ce chemin se fasse le plus tôt possible.
Le 25 février 1950, le conseil communal composé de Hubert DURY, Bourgmestre, LAMOTTE Jules et DIVOY Léon, Echevins, COLLIN Paul, BAIJOT Paulin, DIVOY Emile et BARTIAUX Prosper assisté de DEGEYE Noël secrétaire, décide de porter un crédit de 5000 francs pour l’achat de grains empoisonnés pour lutter contre les campagnols.
Le 25 mars 1950, le conseil communal décide de solliciter un emprunt pour financer l’achat d’une cloche en remplacement de celle enlevée par les allemands. – montant : 40 000 francs
Le 21 janvier 1951, le doyen de Gedinne, Monsieur l’Abbé PONCELET a béni une nouvelle cloche, celle qui remplaçait celle qui avait été volée par les allemands pendant la guerre.
Le parrain : Jules LAMOTTE - La marraine : Julie BARTIAUX
Le 24 février 1951, le collège adjuge les marchés de fourniture de :
Le 23 août 1951, le conseil communal, composé de Hubert DURY, bourgmestre, Jules LAMOTTE et Léon DIVOY, échevins, Paul COLLIN, Paulin BAIJOT, Emile DIVOY et Emile PONCELET, conseillers, décide de renoncer définitivement à la reconstruction de la voie ferrée démontée. Il décide également de marquer son accord pour le prolongement de ligne d’autobus vers Bouillon.
Le 25 octobre 1952, le conseil communal approuvait trois adjudications, à savoir :
En 1952, le bourgmestre s’insurge contre la suppression brutale de la 2ième distribution du courrier.
Le 30 octobre 1953, le conseil décide l’acquisition d’un nouveau chasse neige.
Estimation de la dépense : 4000 francs